Nous avons quitté la maison ce matin avec le projet de marcher le long de la Ria (et trouver des champignons, c'est ce que nous disons aux enfants pour les motiver) quand nous avons finalement bifurqué à 50 m de chez nous, pour rejoindre la chapelle Saint Jean et descendre le chemin qu'avec un Hôte spécial, et très curieux, nous avions déjà emprunté.
Cette fois, la mer était basse, et notre arrivée a dérangé les oiseaux marins, rassemblés dans le "chenal".Profitant de l'occasion d'avoir les pieds au sec, nous avons voulu savoir ce qui se cachait plus loin sur la gauche.
Nous avons vite trouvé le barrage de l'étang Saint Jean, marquant la limite d'une propriété privée. Ce barrage existe depuis le remembrement de 1970 me suis-je laissée dire. Avant celui-ci, un gué permettait de rejoindre Belz en traversant la Ria, à pieds secs.
En attendant, aucune limite n'empêche nos yeux d'admirer le paysage.
Tiens? revoilà les Croix de Mané Beniguet et leur reflet...
L'Hôte Présidentiel les ayant remarquées lors de son passage, a mené son enquête avec toute l'habileté et le soin qu'on lui connaît.
Vexée de n'en point savoir au moins autant (ne les ayant même jamais vues auparavant) je pris rendez vous auprès du maire pour en savoir plus. Je fus rassurée sur cette lacune, ces croix n'étant remises et restaurées que depuis peu. Mais, il y a toujours un mais, monsieur le maire avait peur de me dire une bêtise, alors il me communiqua le nom des deux instigateurs de la restauration.
Rien. On est dimanche, je ne dérange pas les gens un dimanche...
Mais alors, pourquoi ce billet?
Oseriez vous vous plaindre?
Devant toutes ces beautés, on se contente, on se suffit du jour qui passe, on remercie le soleil de briller, et...on revient plus tard!
